Commentaires
En ces temps troublés ou les « va-t-en-guerre » de plateau se multiplient dans les médias, la lecture du journal de guerre du « Poilu volontaire » Henri Barbusse peut être salutaire. Loin des standards aseptisés du cinéma Netflix, ou l’on meurt proprement, la réalité des tranchées et des êtres humains qui y survivent, glace le sang.
Un texte de « salubrité publique » que l’on devrait proposer aux jeunes générations en lieu et place des « Liaisons dangereuses » et autres « Manifeste du Surréalisme ».
Résumé
Les années 1915 et 1916 ont été, pour Henri Barbusse, décisives.C’est en 1915 qu’il a vécu Le Feu dans les tranchées du Soissonnais, de l’Argonne et de l’Artois, comme soldat d’escouade, puis comme brancardier au 231e régiment d’infanterie où il s’était engagé. C’est en 1916, au cours de son évacuation dans les hôpitaux, qu’il a écrit son livre. Celui-ci, publié par les Editions Flammarion à la fin de novembre, remporta aussitôt après le prix Goncourt. Considéré dans le monde entier comme un des chefs-d’oeuvre de la littérature de guerre, c’est un des témoignages les plus vrais et les plus pathétiques des combattants de première ligne. Le Feu est suivi du Carnet de guerre qui permet de remonter aux sources mêmes de la création du roman épique d’Henri Barbusse.